Une exposition qui suscite beaucoup d’émotions et que l’on parcoure les yeux écarquillés, avec l’envie de toucher ces personnages à la peau laiteuse et au regard vide. On imaginait certains plus grands comme la femme avec son fagot et d’autres moins imposants comme ce vieux couple pour qui le temps semble arrêté sous leur parasol et qui prend toute la place dès l’entrée de l’exposition.
Epoustouflantes sculptures surtout quand on prend conscience du travail que cela a demandé à son créateur : n’oubliez pas de descendre au sous-sol pour visionner le film qui raconte l’aventure. Ron Mueck y travaille sans relache avec ses assistants jours et nuits, dans l’urgence créative… on en remonte épuisés, époustouflés, bluffés.